Plusieurs des pauvres néophytes dont je suis commencent à penser que c’est notre façon même de concevoir l’économie qui n’a pas de sens.
Un économiste affirmait que l’endettement des ménages canadiens était trop important, que la situation était préoccupante et, dans la même semaine, l’un de ses collègues nous annonçait fièrement que les taux d’intérêt à la baisse allaient stimuler la consommation.
La façon de voir a l’air de marcher seulement quand il y a croissance. Mais croissance de quoi au juste, de la dette ?
Mais non, puisque c’est le problème. Bref, il faut qu’on emprunte pour consommer, ça va créer de la croissance et des dettes, et c’est l’endettement qui est le problème.
Donc, l’annonce de la baisse des taux d’intérêt est une bonne nouvelle pour la croissance… de l’endettement.
J’ai du mal à saisir comment l’opportunité de faire, un peu plus, ce qui nous nuit peut être considérée comme une bonne nouvelle!
Décidément, l’économie n’est pas une science… que je comprends très bien.
Gilles Vachon, psychologue
La baloune se dégonfle. Le gouvernement américain réduit de plusieurs milliards ses dépenses pour tenter de stimuler l’économie p.c.q. ses coffres sont vidés. Alors regardez bien le pris du baril de pétrole et les autres titres descendent incluant l’or. Achetez des obligations ou juste mettre ça en banque ou sous le matelas ou ceux qui ont rien bien espérant que vous allez garder votre job. C’est la faute des banques Une marge de crédit ici, une marge de crédit là. Le globe terrestre au complet est sure-endetté. On tire une roulotte avec un cheval. Le cheval est fatigué. Crédit non merci.